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4 février 2011 5 04 /02 /février /2011 18:21

Je ne résiste pas à l'envie de vous faire partager cet excellent texte  :

 

Vendredi 7 janvier 2011, « Le Fou du Roi » France-Inter

 

Monsieur le Président de la République, permettez-moi de vous
vouvoyer, simple principe de précaution.
Je suis en effet un type
1) pas très riche,
2) pas très intelligent,
3) que vous pourriez aisément croiser au Salon de l’agriculture,
et 4) pas tout à fait certain de mon attitude dans l’éventualité où vous me
tendriez la main. Je sais que ces quatre points justifient, de votre point
de vue, l’emploi du tu de proximité, voir plus si acidité, alors je préfère
prendre les devants, garder mes distances, car, comme on dit, j’ai un
grand respect pour votre fonction. Monsieur le Président, une sournoise
question d’un député socialiste au Ministre de l’Education Nationale, a
récemment remis sur le tapis votre façon de parler, vos écarts de
syntaxe, votre grammaire approximative, bref, votre jargon particulier
que j’appelle cet idiome de Sarkozy et que d’aucuns qualifient de
langage de poissonnière.
Outre que le CAP de poissonnier contient un enseignement non
négligeable de la langue française, et qu’il est donc fort peu probable
qu’on entende un jour une marchande de morues déclarer en rendant la
monnaie : « C’est moi que ça fait plaisir », ou bien marmonner toute
seule dans son coin en dépiautant un cabillaud : « Si y’en que ça les
démange d’augmenter les impôts », sachez, monsieur le Président, que,
personnellement, je suis très friand de vos cabrioles verbales, j’adore
quand vous oubliez les conseils de vos coaches, quand vous improvisez,
bredouillez, quand, monsieur Jourdain voulant faire peuple, vous maniez
l’apocope, l’épenthèse ou l’anacoluthe à vous en faire péter la
sousvernaculaire! Ce bon monsieur Chatel, reptile courtisan, a pris votre
défense, louant votre langage clair et vrai, votre art de vous faire
comprendre de tous les français, votre force expressive, votre conviction,
votre à-propos, votre répartie, votre puissance d’évocation, on croirait
entendre un fonctionnaire nord-coréen faire le panégyrique de Kim Ilsung,
Iljong ou Il-flottante, je ne sais. Le 17 mars 2009, vous déclarâtes
dans une usine d’Alstom de France-Comté, en parlant des élites : « Mais
franch'ment, par moments, on s'demande c'est à quoi ça leur a servi
toutes ces années pour avoir autant de mauvais sens ! » Quelle force
expressive, en effet, et quelle puissance d'évocation ! Il est vrai,
Monsieur le Président, que vous vous adressiez à des ouvriers qui
fabriquent des moteurs de TER, vous ironisiez sans doute, en votre for
intérieur, en paraphrasant votre ami Séguéla : à cinquante ans, si tu sais
juste bricoler un moteur de TER, t’as raté ta vie ! J’aime vos pataquès
élaborés, ce petit côté Neuilly sur Beuvron, à la fois simple et trafiqué,
vous êtes plus cheval de labour que pur-sang arabe, moins Princesse de
Clèves que prince de Clavier. Si Didier Porte était encore parmi nous, il
vous aurait appelé Sarkouille la fripouille, grâce à Dieu notre Directeur l’a
foutu dehors ! Je l’avoue, je suis très émoustillé, lorsque je vous sens
vous écorcher les neurones à vouloir vous approprier un subjonctif qu’on
a glissé dans votre discours à des fins de rectification d’image, je suis au
bord de l’orgasme quand je vous vois lire une citation de René Char
mise dans votre bouche uniquement pour tenter d’imposer l’idée que
René Char fait partie de votre vie, au même titre que Johnny ou Vincent
Bolloré. Rappelez-vous, nous sommes le 12 novembre 2009, lors de la
remise de la légion d’honneur à Dany Boon, vous vous adressez à lui en
lisant votre papier, je cite :
« Vous avez su faire la synthèse entre le bonjour des simples et le
commerce des rusés »,
vous relevez la tête et vous précisez à Dany :
« c’est pas d’moi, c’est René Char ».
Ah, quelle merveille, ce « c’est pas d’moi, c’est René Char »… c’est
tellement délicat de votre part : qui sait, certains eussent pu imaginer
que ces deux expressions, « bonheur des simples » et « commerce des
rusés » fussent de purs produits de votre imagination, mais non, « c’est
pas d’moi, c’est René Char, mon pote René, mon Chachar, vous
r’mettez pas ? Un cador en poèmes poétiques !” Bon, bien sûr, la
poissonnière susmentionnée aurait dit :
« Ce n’est pas de moi, c’est de René Char », car chez les vendeuses de
maquereaux, on élide les nageoires, pas les négations. Et puis,
malheureusement, René Char n’a jamais écrit cette phrase ! Dans un
texte intitulé Tu as bien fait de partir, Arthur Rimbaud, il dit au poète :
« Tu as eu raison d’abandonner le boulevard des paresseux, les
estaminets des pisse-lyres, pour le commerce des rusés et le bonjour
des simples. »
Aucun rapport, bien sûr, entre ce féroce coup de chapeau à Rimbaud
renonçant à une carrière poétique à 21 ans et Dany Boon, que ce
dernier me pardonne. Je crains que votre pisse-lyre de nègre, traficoteur
de citations, ne soit un habitué du boulevard des paresseux. Qu’importe !
Pour vous et vos écrivassiers, Boon ou Rimbaud, c’est baudet blanc et
blanc baudet ! Après tout Rimbaud aurait très bien pu écrire Une saison
en Enfer du Nord, Le bateau bourré ou Les illuminations du 14 juillet.
Bienvenue chez les ch’tis, Arthur ! Tiens, mais j’y pense, monsieur le
Président ! Arthur et Dany Boon, ça ne vous rappelle rien ? Le dîner de
cons.

 

Vincent Roca

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28 janvier 2011 5 28 /01 /janvier /2011 10:12

Si certains se demandent encore pourquoi, lisez donc ce florilège !

http://www.rue89.com/2011/01/27/tes-un-marrant-toi-un-lundi-qui-tourne-mal-en-lycee-pro-187672

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12 janvier 2011 3 12 /01 /janvier /2011 16:32
     Beaucoup d'entre vous ont participé très activement à la campagne de mailing en direction de la Préfecture de La Rochelle et le jeune Arnold se joint à moi pour vous en remercier très chaleureusement.
     Arnold est de retour parmi nous, toujours comme jeune majeur clandestin.  Il a été recueilli par les nouveaux "héros" de nos temps si abjectement modernes, ceux qui sont dorénavant coupables de "délit de solidarité", délit passible de trois ans de prison.
      La gendarmerie nous laisse pour le moment tranquille.
      La mobilisation en faveur de la régularisation d'Arnold se poursuit, elle sera nécessairement longue, mais elle doit dorénavant prendre un autre tour, très juridique et je vous en passe le détail. Toujours est-il qu'il lui faut devenir maintenant plus confidentielle.
     Il me semblait toutefois naturel de vous donner quelques nouvelles de ce jeune pour lequel vous vous êtes mobilisés. J'espère pouvoir à un moment donné (certainement lointain) vous annoncer une issue positive.
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16 décembre 2010 4 16 /12 /décembre /2010 20:48

nono l'hebdoJ' alertais vendredi sur le cas d' un de mes élèves congolais qui avait été arrêté jeudi 9 décembre et avait été placé au centre de rétention de Toulouse.

Vendredi 10 décembre, le juge des libertés avait jugé cette arrestation déloyale en première instance, permettant à Arnold de se présenter libre lundi matin devant le Tribunal Administratif, qui jugeait en appel la décision préfectorale de reconduite à la frontière.

http://www.sudouest.fr/2010/12/11/nono-est-remis-en-liberte-au-moins-pour-l-instant-264397-1626.php

Ce tribunal a finalement donné raison à la Préfecture, qui a également obtenu gain de cause en appel auprès du juge des libertés. Arnold est donc expulsable à tout moment. Seul le Préfet peut revenir sur sa décision et permettre à Arnold de terminer sa formation.

http://www.sudouest.fr/2010/12/14/j-ai-le-soutien-de-tous-ceux-qui-disent-la-verite-266581-1391.php

 

nono-pref.jpgLe rassemblement en faveur de Nono hier après-midi devant la préfecture de La Rochelle a réuni 70 à 80 personnes. Une délégation de quatre personnes, composée du pasteur de la communauté de Nono, de son parrain, d'une représentante de la Cimade et moi-même, sa professeur d'histoire, a été reçue assez longuement par la directrice de la réglementation et des libertés publiques.

Les difficultés vécues par Nono au Congo Kinshasa ne relèvent pas de persécutions religieuses, ethniques ou politiques, seules valables pour obtenir le statut de réfugié, et donc une demande d'asile n'a aucune chance d'aboutir. En accord avec lui, nous avons décidé de demander désormais une "simple" régularisation pour lui permettre de terminer sa formation.

http://www.sudouest.fr/2010/12/16/au-moins-finir-l-annee-268382-1626.php


Mme Monteil a écouté les arguments des uns et des autres en faveur de Nono, nous a effectivement incités à déposer une demande d'asile pour lui, a précisé qu'elle n'était pas celle qui prendrait la décision le concernant. Et elle nous a demandé s'il était possible d'arrêter la campagne par mails et par fax parce que le personnel de la préfecture en a un peu marre de voir ses boîtes mails saturés de messages en faveur de Nono, ce qui est bien la meilleure preuve que ça a au moins pour effet de les agacer. Nous lui avons répondu que faire arrêter ces mails était assez simple, puisqu'il suffisait d'accorder des papiers à Nono.

Comme la fin de l'année approche, il est très peu vraisemblable que Nono soit régularisé dans les prochains jours. Il faut donc maintenir la pression sur la préfecture. D'une part, un nouveau rassemblement devant la préfecture est prévu lors de la première semaine de janvier. D'autre part, puisque cela semble avoir au moins l'effet d'ennuyer la préfecture, je vous propose de poursuivre la campagne par mail et par fax. Et comme la donne a changé et qu'il s'agit désormais de demander une régularisation et non plus le droit de déposer une demande d'asile, voici le texte qui pourrait être envoyé à la préfecture, y compris par ceux qui ont déjà participé à la première vague de mailing sur la préfecture. Ces nouveaux messages sont à envoyer aux mêmes adresses que précédemment.

Préfet : Henri Masse, henri.masse@charente-maritime.pref.gouv.fr
Secrétaire général : Julien Charles, julien.charles@charente-maritime.pref.gouv.fr
Directrice de cabinet : Eléonore Lacroix, eleonore.lacroix@charente-maritime.pref.gouv.fr
Direction des activités réglementées et des libertés publiques : Nadine Monteil, nadine.monteil@charente-maritime.pref.gouv.fr
Service des étrangers : Hervé Valtel, herve.valtel@charente-maritime.pref.gouv.fr
Fax de la préfecture : 05 46 27 44 01


A Monsieur le Préfet de la Charente-Maritime


Monsieur le Préfet,

Arnold Monama Monga, ressortissant congolais, élève en CAP de menuiserie au Lycée professionnel de Surgères, est actuellement sous le coup d’une Obligation de Quitter le Territoire Français, OQTF confirmée par le Tribunal administratif de Toulouse. Pourtant, de l’avis de tous, Arnold a tout à fait sa place dans notre pays. Il est un élève brillant, qui donne une très grande satisfaction à ses professeurs comme aux employeurs qui l’ont eu en stage. Il a d’excellentes relations avec les élèves du lycée, motive ceux de sa classe par son intelligence et sa curiosité, représente l’ensemble des lycéens au Conseil d’administration de l’établissement. Il est aussi un excellent musicien. A ce titre, il participe à des animations au sein même du lycée et, à l’extérieur, contribue avec la chorale de gospel qu’il anime à des actions caritatives dans des maisons de retraites, auprès de personnes sans domicile fixe, en faveur des sinistrés de la tempête Xynthia, etc.

Le souhait d’Arnold est de poursuivre sa formation de menuisier, son ambition étant de devenir ensuite luthier, ce qui réunirait ses compétences en menuiserie et ses talents musicaux.

Pour ces raisons, je souhaite que vous annuliez l’arrêté de reconduite à la frontière pris contre lui et que vous lui accordiez un titre de séjour afin qu’il puisse terminer sa formation.

 

SIGNATURE



 




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30 novembre 2010 2 30 /11 /novembre /2010 16:41

Serge TAYSSOT-GAY a annoncé son départ de Noir Désir. Le batteur a annoncé la fin du groupe.

Vous fûtes immenses. Quelle élégance !

Ca va aller, vous nous avez déjà tellement manqué, on est habitués maintenant.

 

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21 novembre 2010 7 21 /11 /novembre /2010 10:31

Ah, enfin, ils l'ont mis sur DEEZER !

Immense Souleyman DIAMANKA. Attention quand même, on peut s'évanouir.

 

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13 novembre 2010 6 13 /11 /novembre /2010 10:34

Mai68.jpgEn Sarkozie, c'est comme à la Foirfouill', tu trouves de tout si t'es malin.

Jeudi 11 novembre,Sarkozy faisait inaugurer sa plaque (il en existait déjà deux) en mémoire des lycéens et étudiants qui s'étaient manifestés ce même jour de 1940 contre l'occupation nazie. Car Sarkozy veut montrer qu'il est un résistant, qu'il aime beaucoup la jeunesse courageuse et qu'il n'a rien du tout, non non non, contre les manifestants.

Rue89 fait état d'un certain nombre de sanctions qui ont été données dans certains établissements aux élèves ayant participé aux blocus des lycées lors des dernières manifs. Car, quand un jeune porte une casquette, une cagoule, s'assoit sur une poubelle, bloque l'entrée d'un lycée, cela s'appelle "violence", isn't it ?

Dans le détail des sanctions données que nous fournit l'article de Rue89, c'est le festival des punitions "à caractère pédagogique" ou comment faire comprendre à nos jeunes imbéciles les bienfaits de la réforme des retraites, autant qu' "à caractère disciplinaire", avec exclusion au Lycée Edouard BRANLY à Lyon où " la mère de Julien, Pascale Roussillon, reçoit la lettre qui officialise le renvoi de deux jours, juste avant les vacances de la Toussaint :

« J'ai reçu un courrier qui m'annonçait le renvoi temporaire de mon fils pour motifs “d'incivisme”, parce qu'il “mettait des barrières et des poubelles devant la porte de l'établissement pour empêcher l'entrée". »

L'Union nationale lycéenne (UNL) signale également une sanction collective, à Firminy (Loire) : tous les élèves qui étaient allés manifester se seraient retrouvés collés, avant les vacances de la Toussaint, sans que les parents ne soient avertis - alors que certains d'entre eux avaient signé des mots d'absence." 

Au passage, il paraît que les punitions collectives sont interdites, on le rappelle très souvent aux professeurs. Ah oui, mais j'imagine que là, c'est une loi exceptionnelle (décrétée) parce qu'il y avait état d'urgence !

Le journal révèle également que pour identifier les délinquants, euh, pardon les élèves, les administrations des établissements ont pris des photos des rassemblements et pistent également les discussions Facebook de leurs élèves. Si vous êtes enseignants et que vous souhaitez par exemple publier les photos d'une sortie que vous avez faite avec vos élèves dans le journal du lycée, il vous faut impérativement demander l'autorisation à l'élève concerné s'il est majeur, à sa famille s'il est mineur... ah, mais oui, c'est vrai, là, y avait délit, j'suis bête, ben oui, loi d'exception !

Là comme ailleurs, l'ordre et la sécurité matent les libertés d'expression. Est-ce nouveau ? Non. Conseils de discipline pour Romain Goupil et ses copains meneurs des manifestations lycéennes en 1968.

Entretien du jeune R.GOUPIL et de Marguerite DURAS, le 10/03/1968  :

 

retrouver ce média sur www.ina.fr

Rien de neuf décidément dans notre Etat d'exception ?

Rien. Rien à part l'école au service de la régression sociale. 1 jeune sur 5 vit sous le seuil de pauvreté. Les enfants diplomés des classes moyennes vivent chez leurs parents encore à 27 ans en attendant un hypothétique premier salaire ; les enfants déclassés sortis sans diplome vont à la Banque alimentaire et sont souvent par nécessité poussés aux conduites illégales. Penchons-nous d'encore un peu plus près sur les chiffres du suicide chez les jeunes...enfin pas trop près non plus, on pourrait glisser !

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12 novembre 2010 5 12 /11 /novembre /2010 13:09

 

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11 novembre 2010 4 11 /11 /novembre /2010 15:49

"La meilleure chose qu'un homme puisse faire (...) lorsqu'il est devenu riche,

c'est d'essayer de réaliser les idéaux qu'il entretenait lorsqu'il était pauvre."

H.D THOREAU, La désobéissance civile.

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10 novembre 2010 3 10 /11 /novembre /2010 20:10

 

GRAINEDANANAR avait promis de fermer sa gueule, et ben elle trahit sa promesse. Tant pis, elle s'est déjà faite engueuler parce qu'elle voulait arrêter, elle se fera engueuler parce qu'elle continue et alors ? Quand on donne des coups, on en prend aussi, c'est tout.

Hier, en urgence, elle publiait l'appel lancé par Politis quant à la mise en place d'un référendum d'initiative populaire sur les retraites. Et dans la foulée, elle signait, pensez bien.

24h après, toujours pas de mail retour pour valider sa signature.

GRAINEDANANAR retourne sur le lien : mention FORBIDDEN, elle n'a pas l'autorisation d'accéder à ce site. « What ? », se dit-elle (GRAINEDANANAR a fait rosbeef renforcé au collège).

GRAINEDANANAR demande à GOGOLE qui lui sort plein de liens sur l'appel. Elle en essaie plusieurs, et à chaque fois, au moment de signer la pétition : FORBIDDEN gnagnagna...

Heureusement, il est repris par beaucoup. Donc elle vous en donne un nouveau, celui du blog à Ségo qui, est pour le moment toujours opérationnel. Affaire à suivre.

 

Qu'il me soit permis de réitérer une évidence :

pour que les droits existent, il faut les faire vivre.

 

A écouter absolument : La loi réformant les retraites, a été promulguée par le président Sarkozy.

Le texte, qui reporte de 60 à 62 ans l'âge légal de départ à la retraite, est publié au Journal Officiel, après avoir été validé par le Conseil constitutionnel.

Un référendum d’initiative populaire est rendu possible par la modification de la constitution. Il est pour l’instant virtuel...

La réaction de Michel Soudais, journaliste à Politis, au micro de Loïc Barrière.

 

http://www.radioorient.com/Retraites-Politis-lance-une-petition-reclamant-un-referendum_a3765.html

 

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